8 mars 2013 : La journée internationale des femmes délivrées de leurs chaines !

Viol, viol collectif, viol dans les champs de guerre, viol dans la prison, femme battue, fille assassinée, menace de mort, mutilation sexuelle des femmes, excision, défigurement à l’acide, lapidation, crime d’honneur,  agression sexuelle dans la rue, des heures d’insécurité, des lieux d’insécurité, la marchandisation du corps des femmes, la prostitution, la violence domestique, la violence sociale, le harcèlement sexuelle dans les lieux du travail, la burka, le voile obligatoire, la discrimination sexuelle, …

Ces termes cruels remplis de violence, de haine et d’humiliation reflètent seulement une partie des conditions sociales des femmes. On pourrait intégrer cette série de violence et répression dans les « conditions de travail et accidents du travail » d’une catégorie des travailleurs qui constitue 2/3 du monde du  travail dans le monde dont seulement 10% d’entre elles bénéficient d’un salaire et 1% sont propriétaires.

On se pose la question : quelle couche sociale de travailleur dans les sociétés dans l’histoire de l’humanité a subi autant de  violence ; contrôle tout azimut et systématique de leur maîtres et patrons ? Esclave, paysan, ouvrier ? Quelle couche sociale a subi comme les femmes une telle dimension d’ « accident du travail » et d’humiliation individuelle et sociale ?  Quelle couche sociale a été autant oppressée individuellement et socialement que les femmes ? Quelle couche sociale a été assujettie à  autant de sanctions religieuses dans les livres religieux ? Chaque jour il y a de nouveaux appels à la haine dans les cérémonies religieuses, dans les poèmes, dans les chansons et dans les réseaux internet contre les femmes. Non, ces ordres religieux n’existent qu’à l’encontre des femmes !

Nous crions que le temps des statistiques et plaintes sur le sort des femmes est révolu. Il n’est pas suffisant de répéter tous les ans :

-            70% des femmes dans le monde sont victimes de viol et de violence physique,

-            La violence prend plus de victimes auprès des femmes de 15 à 40 ans que dans une guerre, les accidents de voiture ou les maladies incurables,

-            Chaque année environ 800,000 êtres humains sont vendus dont majoritairement des femmes,

-            Chaque année 3, 000,000 filles africaines risquent d’excision,

-            Un quart des femmes enceintes sont victimes de la violence physique,

Il est temps de l’action. Il est temps de rébellion.

Pour se révolter, il faut d’abord connaitre ses ennemies.  Elles peuvent être locales  comme mondiales. Par exemple en Iran l’ennemie numéro un des femmes est le régime de la République Islamique qui a établi un ordre réactionnaire et théocratique afin d’écraser les droits de femmes. Mais les puissances impérialistes sont aussi les ennemies de l’émancipation des femmes. Ils lèvent la bannière mensongère  de la « liberté » et la « démocratie » pour massacrer, torturer et de anéantir les peuples du moyen orient.  Pour ce faire, ils ont établi de nouvelles Républiques Islamiques dans cette région sous le nom du « printemps arabe ».

Pour se révolter, une solidarité internationale est primordiale. Les femmes sont opprimées par le système capitaliste patriarcal mondial. L’oppression faite aux femmes est mondiale donc l’émancipation de la femme est mondiale.

Pour se révolter, il n’est pas nécessaire qu’on prouve que la femme produise la « valeur ajoutée ». Une révolte, n’a pas besoin d’un syndicat. Il nous faut une union révolutionnaire.

Une révolte qui ne fasse pas peur au système capitaliste mondial, n’est pas une révolte. Elle nécessite une organisation forte et des militants consciencieux et courageux.

Debout ! Bouge le monde ! Sors de l’intérieur avec ton énergie débordante fait peur à ce monde d’oppression et pourri. Transforme les échecs en révolte. Réveille le monde de ce long sommeil d’oppression et d’exploitation et illumine le monde. Aucune autre classe et couche sociale n’a un tel  pouvoir pour changer la donne car tous se nourrissent de ton corps. Il n’y a que toi qui pourras construire une société dans la quelle la femme n’est plus esclave de tout le monde, l’ouvrier n’est plus esclave d’un salaire et plus personne n’est opprimée.

 

Je briserai mes chaines

De façon que personne n’ose plus jamais les rétablir

Ni pour les femmes ni pour personne

 

Organisation des femmes du 8 mars (Iran – Afghanistan) – 6 mars 2013

 

Femme8mars@yahoo.fr                                                                                                                                    www.8mars.com

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